Immobilier à Colombes : Pour les acquéreurs, 2021 commence bien
Petit rappel
En décembre 2019, le Haut Conseil de Sécurité Financière recalait les banques. De ‘fortes’ recommandations qui concernaient les conditions d’octroi des prêts immobiliers à travers le taux d’endettement et la durée des crédits, deux critères tendant trop souvent à la hausse sur un marché immobilier en pleine euphorie.
Il s’agissait alors de protéger les ménages des risques du surendettement. Les pouvoirs publics avaient sonné la fin d’une générosité sans limite et ainsi prié les établissements financiers de revenir à la raison, notamment sur un taux d’endettement respectant les 33% de rigueur (sauf exceptions à hauteur de 15% des dossiers sous certaines conditions).
2020 est passé par là
Mais ça c’était avant. Avant l’année 2020 et la crise sanitaire qui a permis au marché d’entamer une régulation sans doute salutaire.
Selon le HCF, le durcissement des règles a produit ses effets, réduisant de manières significative les dossiers dépassant les 33% d’endettement (-7%) et les durées dépassant les 25 ans (-4%).
Aussi s’agit-il aujourd’hui de ne pas freiner la dynamique immobilière et de soutenir les projets immobiliers, notamment ceux des primo-accédants.
2021 : assouplissement contrôlé
Voilà qui facilitera sans doute la concrétisation de nombreux projets immobiliers. Sur 20% des dossiers de demandes de prêt (au lieu de 15% l’année dernière), les banques pourront aller jusqu’à 35% de taux d’endettement maximum. Quant à la durée, elle pourra s’allonger jusqu’à 27 ans.
A noter que des modalités juridiques seront là pour « rendre ces nouvelles dispositions contraignantes pour les banques, certaines n’ayant pas suffisamment respecté les règles fixées en 2020 », selon le Ministre des Finances Bruno Le Maire.
Car même si l’heure est à l’assouplissement des conditions d’octroi de prêts immobiliers, il n’est pas pour autant question de lâcher totalement la bride et d’encourager le phénomène de « dérive continue ». Dixit le Gouverneur de la Banque de France.
A ces bonnes nouvelles, il faut ajouter des taux d’intérêt d’emprunt à tendance baissière ou à minima stables, les banques repartant à la conquête d’une nouvelle clientèle ciblée plus largement. Enfin, à noter également la légère hausse du taux d’usure, un élément non négligeable dans le rejet de certains dossiers.
Voilà qui devraient donner à certains ménages, parfois écartés du marché l’année dernière, de belles occasions de réaliser leur projet immobilier.